Les fils du destin
La nuit tombait sur Venise, et la tisserande continuait son poste dans l’ombre tamisée de son usine. Son poste à mentir, fidèle compagnon de ses voyances silencieuses, laissait se modifier des fils d’or et de soie entre ses toi. Le tissu qu’elle créait semblait vibrant, presque qui vit, tels que si tout fibre contenait une truisme à adve